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Florence est née le 6 décembre 1974 et est l’aînée d’une famille pollinoise de quatre enfants. Elle habite depuis peu, à Fays, avec sa petite sœur. Elle grandit à Polleur et y suivit ses études primaires. C’est à l’Athénée de Verviers qu’elle entreprit ses secondaires en section langues, elle y perfectionna l’allemand, l’anglais et l’espagnol. Elle fit ensuite deux années d’études supérieures au conservatoire à Liège, la troisième, à l’université en biologie puis une seconde candi, toujours à l’Université de Liège. Profitant d’un programme d’échange Érasmus, elle partit un an en Norvège faire une première licence. Elle y apprit le norvégien et revint faire une seconde licence à Liège. Florence prit goût au voyage et partit pour six mois à Cologne, où elle réalisa son mémoire en biologie moléculaire végétale, sur les plantes transgéniques. Elle obtint son agrégation en Belgique, suivit des cours sur les plantes médicinales et la pharmacologie et, les six derniers mois de cette année-là, enseigna la chimie en allemand à l’Athénée d’Eupen. Au Mont-Rigi, elle étudia la qualité des eaux courantes grâce à des algues microscopiques que l’on appelle “diatomées”. C’est en tant que professeur de sciences qu’elle travailla à Welkenraedt et à Eupen et passa ses vacances scolaires à préparer une exposition sur les algues d’eau douce au centre nature de Botrange. Depuis la rentrée scolaire. Florence enseigne la science à l’Institut St-Roch de Theux.

Mais, par dessus tout, elle aime la musique. Parallèlement à ses études, dès l’âge de dix ans, elle entra au conservatoire de Verviers où elle apprit le solfège, la flûte traversière. Elle fit six ans de piano, deux ans de percussion, quatre ans de chant, deux ans de diction et de déclamation , de musique de chambre et fit partie de l’orchestre des jeunes du conservatoire. À Liège, elle étudia la flûte traversière et suivit des cours parallèles d’histoire de la musique, du solfège, d’analyse musicale, d’harmonie, et de musique de chambre. En Norvège, Florence fit un stage dans un orchestre de musique de chambre ainsi que dans une chorale. Actuellement, elle joue dans l’orchestre à vent de Liège, fait de l’accompagnement de percussion avec Charlotte Martin dans le groupe Nhor, parcourt les foires et événements médiévaux avec sa flûte à bec, joue du djembé, vient de commencer à étudier le trombone à coulisse pour faire le carnaval, et vient de commander une cornemuse…

Côté théâtre, Florence débuta dans la troupe 4803 sous la houlette de Jean-Pol Outmans dans “l’Aquarium” où elle jouait de la fùte entre les scènes, puis continua dans “Le Vallon” où elle obtint son premier rôle, pour obtenir enfin un des rôles principaux dans “le procès de Mary Dugan”. A l’occasion du 10e anniversaire du comité des jeunes, le président. Frederick Pirotton, lui proposa de monter une pièce. C’est ici qu’est née la toute nouvelle troupe de théâtre “génération 4910” avec Florence comme metteur en scène. Un défi important qu’elle est parvenue à relever avec un succès remarquable, celui de rassembler des jeunes qui, jusque-là, n’avaient pas de projets communs. Ils préparent déjà ensemble la pièce qu’ils joueront les 27 et 28 avril prochains à Polleur, “le Roman comique”. A l’occasion de la fête du Coucou, c’est encore Florence qui a pris en main toute l’animation théâtrale de la rue en essayant d’y impliquer beaucoup plus les jeunes : mission accomplie ! Nous l’avons vue aussi à l’œuvre à l’occasion du Parcours citoyen, de la Franche Foire, de la République libre du Moulin, des jeux de Franchimont, enfin, partout où on fait la fête, que ce soit avec les jeunes ou avec les “plus vieux”. Florence fait aussi de l’équitation, du volley, suit des cours de rock, et, nous l’avons même vue 3e sur une liste électorale.

Elle aimerait voyager, mais sans couper ses racines avec le beau pays de Franchimont. Il lui faudrait aussi des journées plus longues car elle aime aussi apprendre aux autres et partager son savoir. Elle se trouve têtue, un peu “bordélique”, trop directive et toujours impulsive ; elle veut faire trop de choses à la fois. Lorsqu’on lui parle de la vie à deux, elle fait plutôt marche arrière, elle aime trop la liberté. Elle a encore envie d’apprendre … Mais, quoi encore ? Alors, elle répète une parole qu’un sage lui a dit bien souvent : “Plus on progresse, plus on sait qu’on ne sait pas”. Voici le portrait de la fille aux pieds nus qui n’a pas encore trouvé chaussure à son pied.

Armelle Dahmen.

Pays de Franchimont 650 novembre 2000

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