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Monsieur Reff directeur des travaux

Depuis la mi-avril, le centre de la localité vibre au rythme des machines de la société Arbel. Cette société namuroise est spécialisée dans les travaux publics et, plus particulièrement, dans l’aménagement des centres urbains. Monsieur Reff met en évidence la qualité de la relation avec l’entreprise et plus particulièrement avec les représentants sur le chantier theutois. Peu de divergences sont à signaler depuis le début des travaux. La coordination sur le chantier est évidemment journalière ; toutefois, une réunion de chantier hebdomadaire a lieu tous les jeudis matin. Elle regroupe le M.ET. (P. Elsen, P. Hannesse), Arbel, la commune de Theux (Monsieur Reff) et l’un ou l’autre des sous-traitants selon le moment. Selon les nécessités, il y a une rencontre avec les commerçants à la fin de la réunion. Signalons que, pour ceux-ci, une réunion a lieu avec l’ADL le mardi en fin de matinée. Depuis le début du chantier, il y a eu évidemment quelques surprises, mais qui n’ont pas eu d’incidence majeure sur l’évolution des opérations. Nous pourrons sans doute mettre en évidence trois types de découvertes : l’ouverture de la place a permis de mieux comprendre l’organisation des canalisations d’égouttage des eaux usées, mais aussi des eaux de pluie. Deux galeries souterraines ont également été mises à jour. Il s’agit de deux égouts. L’un est voûté, l’autre est recouvert de dalles plates. Ils ont été photographiés, mesurés, analysés par Messieurs Bertholet et Hoffsummer, ce qui n’a pas retardé les travaux. Dans le sillage de cette découverte, deux puits ont également été mis à jour. L’un se trouve juste à côté de l’hôtel de ville, l’autre se trouve au coin de la place devant l’église en face du numéro 39 de la rue de la Chaussée. Ce dernier devrait être mis en évidence, sans pour autant redevenir fonctionnel. Les bases de la halle ancienne ont également été mises à jour. Cette halle abritait non seulement les activités économiques, mais aussi les activités politiques de la cité. Comme nous l’avions déjà abordé dans une édition précédente du Pays de Franchimont et comme on peut le voir dans la rue Chinrue avec de longues files d’attente, nous avons également abordé la question du placement du feu rouge sur le pont de Theux. Pour Monsieur Reff cela semble techniquement impossible d’envisager les travaux autrement. Même s’il va de soi que la vitesse des travaux dans ce lieu névralgique est primordiale. Pour lui, la phase une des travaux a pris du retard, mais pour le 9 juillet, le centre de Theux devrait retrouver une circulation beaucoup plus fluide. La place du Perron sera bien évidemment rouverte à la circulation. Les autres phases des travaux devraient se dérouler dans l’ordre suivant : réalisation d’un pertuis de vingt-trois mètres devant le Blokker, les Petits Mômes et Chaussures Christine. La fin du rond-point, une partie de la rue Hovémont et de la rue de la Chaussée (partie basse). Le solde de la rue Hovémont, le remplacement d’une partie de l’égout rue de la Chaussée, la rue de la Chaussée jusqu’à la RN 62 (en deux sous-phases). Enfin, la place devant l’église et la rue Chinrue. Les travaux devraient être terminés pour les congés du bâtiment en 2005 (étant donné les périodes probables d’intempéries). Cet entretien avec le directeur des travaux avait également comme objectif de le présenter aux lecteurs du Pays de Franchimont. S’il est né en 1969 à Liège, il a passé toute sa jeunesse à Namur. Il a fait ses humanités a Saint-Louis à Namur dans une option mathématique (9 h) – physique (3 h). Ensuite, il prend la filière “ingénieur industriel en construction” à Mons. Son parcours professionnel commence par un travail de sept mois dans une entreprise namuroise. Ensuite, il se dirigera vers Liège pour rejoindre une société de travaux routiers. C’est durant cette période qu’il a suivi une formation complémentaire à l’université de Liège en économie et gestion. Depuis quelques années, il vit sur la commune d’Esneux avec son épouse Muriel, sa fille, Caroline de trois ans et son fils Guillaume qui a cinq mois. A côté de la lecture de revues techniques ou d’ouvrages concernant la construction, il est également un amateur de vélo et il pratiqua longuement la natation. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il choisit de passer ses vacances là où il y a de l’eau. Pour conclure, on sent qu’il est passionné par son boulot et qu’il s’est bien vite adapté à la complexité de la gestion administrative de sa tâche. Il s’est aussi adapté aux procédures et aux délais de réalisation d’un projet. C’est donc un directeur des travaux heureux que nous avons rencontré. Nous ne pouvons que lui souhaiter bon travail pour les mois et les années qui viennent.

Alexandre Lodez. PDF 691 Juillet 2004

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