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Bon à savoir:
L’église d’Oneux est ouverte du lundi au dimanche entre 9 et 17h.
Chaque deuxième dimanche du mois, visite guidée à 14 et 16h.
Atouts:
Découverte de la fresque de Saint George

Énigme sur l’église et sa place

Légende contée chaque mois

Souvenirs et petites douceurs

FRESQUE EN COURS DE RÉALISATION:
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APRÈS:
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Crédit photo: Jean Libon

Vous trouverez au fond de l’église un petit feuillet reprenant les informations essentielles sur l’église: son histoire, son architecture, son fil conducteur depuis son émergence,…

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Monsieur Bernard au 0499/26.28.91 – email
Page Facebook de l’église

A voir et à savoir…

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– L’église fut bâtie au début du XVIIe siècle en moellons de grès, située sur un petit promontoire planté de tilleuls. Elle est dédiée à Saint Georges, invoqué contre les maux d’oreilles et de tête ; il existait autrefois une coutume bien naïve qui imposait au pèlerin soufrant d’une de ces infections de placer sur sa tête une couronne de fer et de faire, ainsi coiffé, trois fois le tour de l’église. Cette église a été construite sur l’emplacement d’une église plus ancienne, détruite par le tremblement de terre de 1692. Soulignons à cet effet que Theux se trouve sur une faille, ce qui en fait une région sismique. En 1960 a eu lieu le dernier tremblement de terre où l’épicentre se situait à Theux.

En contrebas de l’église, on aperçoit des murs en moellons calcaires probablement du cimetière de l’ancienne église, qui forment une enceinte semi-circulaire.

– La ferme de la Tour Wolff (n°20) ; cet ensemble de bâtiments, construit en moellons de grès et calcaire, date du début du XVIIe siècle. A l’entrée de celui-ci se dresse une tour dénommée Tour Wolff, en souvenir de François Wolff, bourgmestre de Theux à qui le Prince-Evêque Ferdinand de Bavière permit d’ériger, ou plutôt de relever la tour de la ferme en 1645 pour servir de défense et de retraite aux habitants d’Oneux. Formant avec les autres bâtiments une ferme fortifiée, la tour comporte quatre niveaux et est couronnée d’une toiture hexagonale terminée par une girouette en fer forgé. Cette ferme est également appelée « Maison blanche » ; elle était sous l’Ancien Régime une barrière de passage où les gens devaient payer un droit de passage. Durant la seconde guerre mondiale, cette ferme abrita plusieurs résistants recherchés par la gestapo.

-En contrebas de la ferme de la tour Wolff, devant les n°24-26 et 28-30, se trouve la Cour Collette. Groupés autour d’une cour jadis pavée, appelée « Cour Collette », du nom d’un propriétaire, ces bâtiments de ferme en moellons de psammite et en calcaire datent des XVIIe et XVIIIe siècles mais ont été modifiés ultérieurement.

– Le Chateau de Sohan : Le château et la ferme formaient déjà au XVIIe siècle un important ensemble. Le château fut incendié le 5 septembre 1944 par les Allemands, à la suite d’un combat contre la Résistance. Il y eut de nombreuses victimes dont le souvenir est commémoré par un monument édifié au début de la route qui redescend dans la vallée de la Hoëgne, vers Pépinster.

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– le Cazer à l’entrée duquel se dresse la potale de la Vierge du Caser. Le Caser se constitue d’un ensemble de petites habitations qui forme une sorte de coron datant de 1840 pour la plupart et du premier quart du XXe siècle pour les numéros de 5 à 15. En colombage et briques enduites, elles ont été élevées pour les ouvriers des mines du Rocheux. Les maisons sont collées l’une à l’autre et les murs sont en torchis. Elles sont à double façade et à un étage car chaque maison servait pour deux familles ; chaque famille avait deux chambres de cinq mètres sur cinq, l’une pour vivre, avec un feu ouvert et l’autre pour dormir.

– L’ancien site des mines du Rocheux, devenu aujourd’hui une réserve naturelle. Sur le site du Rocheux, qui s’étend sur 500 hectares, existait une mine qui connut ses heures de gloire de 1857 à 1880, employant jusqu’à 450 ouvriers. C’est Aristide Dethier, un ingénieur theutois mandaté par John Cockerill, qui a entrepris des recherches vers 1850 pour retrouver les anciens gisements de minerais, datant du Moyen Age ; il a alors créé la Société du Rocheux car à cet endroit, on a trouvé du fer à trente-six mètres de profondeur. Environ 150 puits furent creusés pour extraire le fer et on a également découvert du zinc, du plomb et de la pyrite. La richesse métallifère de la concession a été constituée par un grand filon, courant du nord au sud sur une longueur de 3000 mètres et une largeur de 100 à 150 mètres. Entre Oneux et le Rocheux, il affleurait en surface sur une longueur de 1200 mètres. En 1862, un jury international de l’Exposition universelle de Londres a accordé à la Société du Rocheux et d’Oneux, un brevet et une médaille de première classe pour la qualité de ses produits. Se sont accumulés sur ce site exceptionnel des scories et déchets de minerais qui ont permis le développement d’une flore et d’une faune particulières et rares. Le site du Rocheux offre une diversité de milieux naturels qui en fait aujourd’hui une réserve naturelle. En 1949, les haldes calaminaires du Rocheux ont également été classées au patrimoine wallon.

-Le lieu-dit “le Thier du Gibet” :Le terme « Thier » est une forme francisée du mot wallon « tiér » ou « tchêr » signifiant tertre, versant abrupt ou encore chemin escarpé. Le lieu-dit « Lu tchêr dè djibet » est donc cette colline, entre Theux et Oneux, dont le sommet est exposé aux regards de nombreux Theutois. Ce lieu-dit est cité en 1380 comme lieu de pendaison pour la peine de mort. Ce lieu d’exécution fut abandonné au XVIIIe siècle. Vers 1950, lors d’une mission prêchée en l’église de Theux, une procession fut organisée au cours de laquelle on planta sur ce sommet une croix provisoire. Vers 1955, un fabricant theutois de produits en béton offrit une croix monumentale de cinq mètres pour placer au sommet. Ce site a été classé en 1988. Le Thier du Gibet fut longtemps considéré comme un endroit peu fréquentable. On y situait le repère de La Chèvre rouge

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