17.jpg
Départ en face de l’Eglise de Theux

Distance : 8 km

Durée : 2 heures

Difficulté : moyenne

Balade 30 croix jaune – Parcours boisé, oiseaux aquatiques. Poussette déconseillée.

vallee-140.jpgarbre-140.jpg

Pour commencer cette promenade vous fait découvrir le centre de Theux, son église Saint Hermès et Alexandre->art 208], [ses bâtisses et façades remarquables, sa place du Vinâve .

Prendre vers le centre ville, puis traverser la place du Perron vers la place du Vinâve (voisinage). Longer le Quai des Saules et s’engager dans le sentier longeant la Hoëgne, à mi-pente du talus. Nous traversons une plantation d’érables.
« Il existe chez nous 3 sortes d’érables qui peuvent se croiser :
l’érable sycomore (acer pseudoplatanus) l’écorce est écailleuse et gris jaunâtre; c’est le plus grand de nos érables et le plus représenté; il était très recherché par Stradivarius pour ses violons.
l’érable plane (acer platanoïde) se distingue par son écorce gris rougeâtre, fissurée longitudinalement;
l’érable champêtre sur calcaire.

Leur nom latin « acer » donné par Pline car les feuilles sont acérées et pointues. Celles de l’érable plane ne sont pas dentées. L’érable était dédié à Phobos, dieu de la peur, à cause de la couleur rouge de ses feuilles en automne. Celles-ci sont souvent attaquées par un champignon qui y dessine de larges taches.

Si nous sommes silencieux le long du ruisseau, nous pourrons apercevoir un trait bleu filant au-dessus de l’eau, c’est le martin-pêcheur. Un fortin nous rappelle que nous ne sommes pas loin de Tancrémont. La rive a été consolidée par des « gabions » (ensemble de blocs rocheux dans un filet métallique).

jpg_facteur_juslenville1.jpg
Arrivée à Juslenville, près de l’ancien lavoir. Remontant la ruelle surveillée par un « facteur » on pénètre dans le hameau de Juslenville-Petite, prendre à droite puis à gauche avant le pont, pour se retrouver au bord de l’eau.

L’endroit est envahit de « Renouée du Japon », plante invasive qui se reproduit très bien le long des cours d’eau grâce à ses rhizomes qui se détachent et vont s’implanter un peu plus bas sur la rive. Apparue pour la 1ère fois en Belgique au XIXème siècle, c’est surtout après 1945 que la plante connut un développement extraordinaire. Elle peut former des populations qui étouffent tout. Il est très difficile de l’éradiquer.

La mare didactique a été aménagée par les services communaux sous l’initiative de l’Association Theutoise pour l’Environnement (ATE). Elle permet d’enrichir et de diversifier un milieu naturel humide. On peut y observer plusieurs espèces de batraciens, têtards de grenouilles rousses, tritons palmés.

jpg_dardanelles2-2.jpg

Continuer le sentier qui grimpe dans le talus, le chemin passe devant une petite falaise, percée d’une grotte, le « trou des sottais », rappel de la structure du sous-sol clacareux de la Fenêtre de Theux. Au terrain de tennis, bifurquer à droite, puis à la grand’route, remonter vers Theux quelques dizaines de mètres. Traverser à hauteur du pont franchissant le chemin de fer.

Après le pont, remarquer dans la falaise les fines couches noirâtres évoquant les veines du carbonifère.

Dans la montée, plusieurs beaux arbres : il s’agit essentiellement de tilleuls.

Souvent planté dans les parcs ou sur les places, le tilleul se trouve surtout en région calcaire. L’écorce d’abord lisse se marque de gerçures longitudinales ce qui fait que les vieux arbres sont aussi crevassés que les chênes.
Les feuilles alternes sont asymétriques, les fleurs groupées sur un pédoncule, sont soudées à une bractée, le tilleul est très mellifère. Les fruits sont appelés carcérules. Le tilleul est un mauvais bois de chauffage et peut vivre plusieurs siècle.

Arrivé presque au sommet, à hauteur des prairies, sur la gauche en bordure de la forêt, plusieurs fusains d’Europe.

Le fusain se reconnaît à ses rameaux verts et quadrangulaires (4 arêtes faisant saillie), d’où son nom vulgaire de « bois carré ». Son bois, facile à travailler a servi à faire des fuseaux pour les fileuses de laine. Carbonisé, il a donné le fusain à dessiner. Les feuilles sont simples, opposées et d’un vert mat. Les fleurs verdâtres, ont une odeur désagréable. En automne, ses fruits d’un beau ton rosé sont très remarqués. Attention, ses bonnets de cardinal sont toxiques. Ils contiennent 4 graines orange. Les anciens redoutant le fusain l’ont appelé le bien nommé (euonymus euroaeus) pour conjurer le sort.

Au sommet se trouve le château de Sohan. Bifurquer à droite et descendre vers le lieu-dit « Les Trixhes » (terres en friche).

Dans le tournant, un puits creusé pour l’extraction de l’eau dans les galeries de mine et dans les prés, des petits terrils, vestiges de l’exploitation du site calaminaire du Rocheux, exploitation reprise au XIXème siècle par Aristide Dethier pour John Cockerill.

Remonter vers Oneux, site planté d’Aulnes.

A voir : l’église Saint Georges (transformée en 1862) et la tour Wolf (reconstruite en 1645 sur 4 niveaux par François Wolf pour servir de retraite et de défense).
A la sortie du village, la station de lagunage est envahie par les typhas ou massettes.
Le chemin redescend vers la vallée à travers les champs d’où l’on peut voir, de l’autre côté de la grand’route la réserve naturelle du Rocheux, site principal d’exploitation de minerai de zinc (calamine et blende), de plomb (galène) et de fer (pyrite).

Retour le long de la colline du Tiers du Gibet.
Vous poursuivez ensuite sur un sentier le long de la Hoëgne qui vous offre les différents visages de notre rivière ainsi que le lieu dit de la Légende du Trou des Sottais.

P1280056.jpg
Plus loin vous marchez sur l’autre colline qui vous mène au village d’Oneux, vous pouvez y admirer son église, sa Tour Wolff, ses anciennes mines du Rocheux, le lieu dit du Caser.

Pour terminer vous redescendez à travers champs vers la vallée et ensuite le long de la colline dite du tiers du gibet site de la Légende de la Chèvre rouge.

Retour en haut