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Le maître d’école a décidé de prendre sa retraite. Ce maître d’école, c’est Jean Doutrelepont. Né à Ensival, le 15 octobre 1936, il est arrivé à Theux en 1959 pour exercer son métier d’instituteur. Ce métier, il l’a commencé dans des circonstances particulières. Ayant fait ses primaires à SFX Verviers, il fit son secondaire à l’athénée de Verviers. Son diplôme d’humanité en poche, il s’inscrit à Jonfosse durant deux ans et suit les cours du régendat en Français-Hisstoire. Durant le printemps 1959, il prend connaissance d’une importante pénurie d’instituteurs et participe à un concours qui choisira des candidats instituteurs. Ils sont 4.000 à passer l’examen et seuls 400 sont retenus. II y a 200 candidats pour l’enseignement libre et 200 pour l’enseignement officiel. La particularité de cette formation d’instituteurs est qu’elle est étalée durant les mois de juillet et août sur six semaines. II réussit les épreuves et se retrouve le premier septembre à l’école communale de Theux dans la section des garçons. Mais le tout n’est pas d’obtenir le diplôme d’instituteur de complément, il faut en réalité confirmer ce diplôme par la réussite des épreuves du jury central. Pour M. Doutrelepont, c’est chose faite en 1963. Il est alors un des rares rescapés de l’aventure débutée en 1959 dans l’enseignement communal liégeois.
Dés 1964, il est nommé et poursuit son métier d’instituteur. A partir de 1967, il va travailler à Juslenville dont il devient le directeur en 1971. Une année après, il revient à Theux où il occupe le poste de directeur avec classe (il a 35 ans). 1982 est une date importante à deux titres.
Tout d’abord, la population scolaire est en forte croissance (il y a + de 180 enfants), mais surtout cela signifie que M. Doutrelepont devient directeur d’école sans classe.
Il va pouvoir se consacrer pleinement à la croissance de l’école. Aujourd’hui, celle-ci compte 270 enfants de la classe d’accueil en maternel à la sixième année primaire.
Cet accroissement du nombre d’élèves a entraîné beaucoup de changements dans la vie de notre directeur. Il a d’abord dû accueillir de nouveaux collègues.
II a ensuite été nécessaire de construire de nouvelles classes, d’abord en 1991 puis en 1993. Un hall sportif et une cantine ont été construits en 1986.
L’école communale est aussi un lieu de vie extra-scolaire. L’école de musique y a ses quartiers, la halte d’accueil aussi, de nombreuses sociétés occupent les locaux pour leurs activités sportives,culturelles ou autres.
Lors de notre entretien, M. Doutrelepont a souhaité faire part de ses remerciements principalement à deux personnes.
Son épouse bien entendu, qui a accepté les horaires et les contraintes de la vie d’un directeur d’établissement scolaire, mais également, notre ancien échevin de l’instruction et bourgmestre actuel, M. Corne.
Voilà une carriere bien remplie qui s’achève pourrait-on penser. Il n’en est rien. Car à même pas 60 ans, M. Doutrelepont a des projets.
Il s’investira sans doute dans la vie associative locale et cherchera une activité où l’on peut combiner l’utile à l’agréable.
Attention, M. Doulrelepont, des hommes qui ont du temps libre, qui ont été instituteur,… sont des relecteurs de choix pour notre revue locale (allez-vous rejoindre vos collègues pensionnés et anciens directeurs d’école que sont Messieurs Allard et Sente).
La rédaction du Pays de Franchimont, vous souhaite une bonne et heureuse retraite la plus active possible!

Pays de Franchimont 590 juillet 1995

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