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Né à Sassor, le 30 juillet 1953, il est natif de notre contrée. Pourtant, il va quitter très jeune le village de Sassor pour le bourg d’Ensival. De l’âge de trois à vingt et un ans, il vivra et étudiera en bord de Vesdre. D’abord, à l’école de la Sagesse Notre-Dame et, ensuite, à Don Bosco. Il sortira diplômé en menuiserie à l’âge de dix-sept ans.

Des dires de l’intéressé, l’école ce n’est pas trop son “truc”. Il entre de suite chez Corman-Halleux à Grand-Rechain. Son passage y sera de très courte durée, trois jours. Les conditions salariales annoncées n’étaient pas à la hauteur des aspirations de notre jeune menuisier. Il entreprend alors une formation de coffreur. Sa nouvelle formation en poche, il entre chez Palm et, par la même occasion, réintègre notre localité. Il va y travailler durant dix-huit ans. Son métier s’oriente vers les coffrages, les charpentes et les toitures. Après deux accidents à la clavicule et aux ligaments de la jambe, il saisit l’opportunité d’entrer au service des travaux de la commune de Theux. Il y a de cela quinze ans. Depuis sept ans, il assure la lourde tâche de contremaître. Il est dans la lignée de Jules Gohy, de Maurice Denooz et de Jacques Vincent qu’il a connus comme chefs. Depuis toutes ces années, il est heureux d’avoir participé à quelques grandes réalisations comme la construction d’une partie de l’école de Theux,… ou encore, plus récemment, de l’aménagement et du déménagement à Filaville.

Ce qu’il apprécie le plus dans son métier, c’est le service à la population. Le rôle d’insertion que joue la commune en formant des jeunes peu qualifiés est aussi une dimension importante de son travail. Comme il dit souvent, ‘il n’y a pas que des problèmes, il n’y a que des solutions’.

Une autre dimension du personnage, c’est son rôle de sapeur-pompier. Depuis, le 1er avril 1981, il a revêtu l’habit. Il fut évidemment très fortement marqué par l’explosion du 4 janvier 1997. Non seulement, il était de service, mais aussi en plein cœur de l’action. Il a, comme beaucoup d’autres, des images à jamais gravées. Même si le temps efface beaucoup de choses, on sent bien que cet événement dramatique l’a touché au plus profond de lui-même. Afin de rester dans le coup, il a suivi quelques cours de caporal et sergent. Il n’est pourtant pas spécifiquement demandeur d’une promotion. Être chef à la commune, c’est déjà bien assez comme cela. Chez les pompiers, il préfère rentrer dans le rang.

Si sa grande qualité est de positiver, il n’en est pas moins, selon ses dires, rancunier, jamais à l’heure et peu diplomate. Nul n’est parfait, Monsieur Garsoux et c’est déjà très bien de reconnaître ses limites. Sans doute que, pour retrouver un peu de calme, il choisit des havres de paix qu’offrent ses séjours à Brugge (trois à quatre fois l’an), ses tours en VTT et, plus récemment, en moto (BMW 1000). A cinquante ans, il a encore de très beaux jours devant lui et, nous l’espérons, au service de la commune de Theux.

Alexandre Lodez

Pays de Franchimont 685 janvier 2004

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