Cornet_Jean_Claude-2.jpg
Le 10e anniversaire des “Amis de Tolifaz” Un portrait de son président, Jean-Claude Cornet

Nous profitons souvent de l’anniversaire d’une société locale pour faire le portrait de l’une de ses figures de proue. Il va de soi que notre choix ne doit évidemment pas occulter le travail des nombreux bénévoles qui œuvrent pour favoriser le développement de l’association. En sachant que nous serons imprécis, citons Claude Henrard, Joseph Belleflamme, Colette Finck, Monsieur et Madame Bodart, Monsieur et Madame Renson, Monsieur et Madame Marquet,… Jean-Claude Cornet est né à Verviers en 1947. Son père est né à Theux->rub76]. Cela explique que Jean-Claude passera quelques vacances dans notre contrée. A cinq ans, il devient orphelin. L’année suivante, il entame sa scolarité chez les Jésuites, rue de Rome. D’abord à l’école primaire, ensuite au collège Saint-François-Xavier. Il se passionne pour la littérature. Le latin et le grec vont guider son adolescence. Pourtant, au sortir de cette aventure, il fait un choix radicalement différent. Après une spéciale math au collège St-Barthélemy à Liège, il entre au Val Benoit pour suivre les cours d’ingénieur civil. Spécialisé en chimie, il continuera même une spécialité en environnement. Avant d’entamer une carrière au Ministère fédéral des Travaux, il connaîtra les douces joies du métier d’enseignant en mathématiques. De cette expérience, il garde une impression. C’est un métier qui est exigeant… Avant de continuer à balayer son parcours professionnel, soulignons qu’il a fait son service militaire dans le Génie comme candidat-officier de réserve. De ces quinze mois, il garde un très bon souvenir et acquiert des qualités de chef d’équipe. Il poursuivra sa carrière d’officier de réserve au grade de commandant. 1974, la vie professionnelle se construit avec, comme responsabilité, le traitement des eaux du barrage d’Eupen. Mais Jean-Claude aime bouger et relever les défis. Il mène, depuis plus de vingt-sept ans, des projets de gestion de l’eau potable dans les pays éloignés de Couvin et de Tournai. A cinquante-sept ans, il saisit une opportunité en prenant un peu racine à Verviers à la Société Wallonne De l’Eau. Il y occupe un poste de directeur. Mais, parallèlement à son parcours professionnel, l’homme a d’autres engagements. En 1974, il se marie avec Monique. Ensemble, ils auront trois enfants. Depuis peu, ils sont même devenus grands-parents. Après l’aménagement de l’ancienne école de Winamplanche, leur volonté a été de chercher à s’intégrer dans la vie associative. C’est ainsi qu’il sera, pendant près de douze ans, secrétaire du comité des villages de Marteau-Winamplanche. Il prend goût à la vie de comitard ; c’est ainsi qu’il deviendra entre 1989 et 1994 membre du [SI de La Reid. Dans le même temps, il y a la naissance informelle du comité des “Amis de Tolifaz”. Il en sera d’abord le secrétaire avant d’accéder, en 1997, à la lourde fonction de président. Avec l’équipe, ils parviennent à verser chaque année entre 12.500 € et 15.000 € aux bénéficiaires. Voici, en quelques phrases, un résumé des objectifs du comité: ‘Les Amis de Tolifaz, c’est un groupe d’hommes et de femmes qui ont pris conscience du fait que des personnes handicapées puissent être considérées comme tout un chacun et peuvent, comme vous et nous, avoir envie de partir en vacances, d’aller au cinéma, de visiter des expositions, de participer à des excursions, d’obtenir un matériel pédagogique pour les aider dans leur handicap, etc. Les moyens récoltés vont directement pour les personnes handicapées va des projets précis rentrés par les maisons, asbl ou associations qui s’occupent d’elles. Pour autant que ces projets répondent aux conditions de notre asbl. Jamais nous n’intervenons pour couvrir les frais d’infrastructures, de fonctionnement des institutions ou d’achat de matériel de gestion. Notre priorité est d’apporter, par notre dévouement et des aides bénévoles, un petit plus aux personnes handicapées qu’aucune subvention ne couvre.” L’argent ne tombe pas du ciel. C’est en grande partie leur activité phare qui contribue à ce succès : les Apéro dîners du troisième dimanche de chaque mois. Nous en savons un peu plus sur les Amis de Tolifaz et leur président. Il ne nous reste plus qu’à franchir une fois la porte de leurs activités.

Alexandre Lodez.

Pays de Franchimont 688 avril 2004

Retour en haut